IMG_0599

Environnement : des échanges techniques sur la facilitation des forêts du bassin du Congo

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 22 mars à Brazzaville au cours d’une audience, avec le co-facilitateur du partenariat pour les forêts du Congo, Christophe Guilhou, sur la réunion technique et préparatoire des parties de la facilitation sur les forêts du bassin du Congo qui aura lieu dans deux mois à Kinshasa.

« La perspective de cet échange important est la réunion des parties de la facilitation sur les forêts des bassins du Congo qui aura lieu dans deux mois, à Kinshasa », a signifié Christophe Guilhou, poursuivant: « Nous avons eu des échanges directs concernant les défis qui attendent les pays contributeurs, les pays à la fois récipiendaires, les organisations internationales, les organisations de la société civile. Tout cet ensemble va pouvoir contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques ».

L’hôte de la ministre de l’Environnement a ajouté: « Nous avons reçu beaucoup de contributions du Congo à ces discussions à la fois politiques et préparatoires très techniques. Nous attendons de la partie congolaise sa contribution surtout sur les sujets liés à l’environnement, le réchauffement climatique…Notre ambition est de mettre un accent sur l’importance que constitue ce poumon pour la région mais également l’ensemble de la planète ».

Créé en 2002 et composé de cent vingt-cinq membres, le Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC) est chargé d’appuyer la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) dans le dialogue avec l’ensemble des partenaires régionaux. La Comifac est l’organe interétatique régional en charge de la coordination des politiques de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers.

Le PFBC est facilité sur une base volontaire par l’un de ses membres. Assuré par l’Allemagne depuis 2020, la France a repris ce rôle avec le Gabon, le 12 juillet 2023, à l’issue de la conférence internationale sur la transhumance transfrontalière, tenue à Yaoundé, au Cameroun. La France a déjà joué le rôle de facilitatrice entre 2005 et 2007. C’est la première fois, depuis la création de ce partenariat, que la facilitation est assurée conjointement par un État bailleur, la France, et un État forestier du bassin du Congo, le Gabon.

Par ailleurs, Christophe Guilhou a récemment été nommé co-facilitateur du PFBC par le gouvernement français pour la période de juillet 2023 à 2025.

Source : adiac

WhatsApp Image 2024-03-20 at 08.49.55 (5)

Biodiversité : le Congo et ses partenaires pour la préservation des zones clés

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a ouvert, le 19 mars à Brazzaville, les travaux du quatrième atelier du groupe de coordination nationale du projet zones clés pour la biodiversité en République du Congo dont l’objectif est de présenter l’utilité de ces zones, dans le cadre de l’action stratégique nationale et du cadre mondial pour la biodiversité.

Le projet financé par le Fonds Bezos pour la terre vise à mieux connaître les sites qui contribuent à la persistance de la biodiversité et de ses énormes potentialités dans la fourniture d’un ensemble de biens et services nécessaires à la survie et au développement des communautés urbaines, locales et autochtones.

Ainsi, l’initiative sur l’évaluation des nouveaux sites ou la réévaluation des anciens sites des zones clés pour la biodiversité contribue à atteindre l’objectif 3 du cadre mondial de la biodiversité. Le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté par un groupe de dirigeants en décembre 2022, vise à stopper et inverser la perte de nature à l’horizon 2030.

Les participants suivront les résultats globaux du projet et s’engageront ainsi dans une réflexion sur le maintien de la base de données internationale sur les zones clés pour la biodiversité et de l’avenir du groupe de coordination nationale.

Le projet zones clés pour la biodiversité au Congo est mis en œuvre avec l’apport technique de la Wildlife conservation society (WCS). Ainsi, s’exprimant sur la protection de la biodiversité, Richard Malonga, directeur de WCS au Congo, a rappelé l’implication de l’organisation dont il représente dans la gestion des aires protégées, la gestion du parc national Nouabalé-Ndoki et la réserve communautaire du Lac Télé.

« Par le passé, la WCS a participé à la gestion et/ou à la création d’autres aires protégées au Congo. Les parcs Nouabalé-Ndoki en 1993, Ntokou-Pikounda en 2012 et  Ogoué-Leketi en 2018. Elle a apporté son expertise dans le processus des aires marines protégées de Loango et de Mvassa et l’extension du parc national Conkouati-Douli, dans la partie marine », a signifié Richard Malonga.

Au Congo, l’on compte actuellement dix-neuf sites approuvés comme zones clés pour la biodiversité. Afin d’encourager l’initiative du gouvernement en collaboration avec ses partenaires, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué: « Ces résultats obtenus marquent le début d’une nouvelle étape dans notre engagement en faveur de la préservation de la biodiversité. C’est pourquoi, nous devons continuer à travailler ensemble, à partager nos connaissances et à agir pour protéger notre environnement et les espèces qui s’y trouvent ».

Notons que l’atelier est financé par le Fonds Bezos pour la terre qui contribue à la lutte contre le changement climatique. Ce fonds a été mis en place par l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, fondateur du géant du commerce en ligne Amazon, dénoncé pour son impact sur l’environnement.

Source : adiac

face

La Ministre SOUDAN-NONAULT a reçu M Christophe Guilhou, Co-Facilitateur du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo

Des échanges directs et importants ont eu lieu le 22 mars 2024 entre Madame la Ministre #Arlette SOUDAN-NONAULT et Monsieur Christophe Guilhou, Co-Facilitateur du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo, dans le cadre de la préparation de la 20e réunion des parties de la facilitation sur les forêts du Bassin du Congo qui se tiendra à Kinshasa.

Cette rencontre a en outre permis de faire le point général sur les sujets liés à la préservation de l’environnement et la lutte contre les réchauffements climatiques portés par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo. La Ministre SOUDAN-NONAULT a reçu Monsieur Christophe Guilhou, Co-Facilitateur du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo

WhatsApp Image 2024-03-20 at 08.49.55 (6)

Ouverture du 4e atelier du groupe national de coordination du projet zones clés pour la biodiversité

Ouvrant les travaux le 19 mars 2024 du 4eme atelier du groupe de coordination nationale du projet zones clés pour la biodiversité en République du Congo mis en œuvre  par  Wildlife Conservation Society (WCS), Madame #Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo a exhorté les parties prenantes à travailler conjointement tout en partageant mutuellement les connaissances et à agir ensemble pour protéger l’environnement et les espèces qui s’y trouvent.

Par ailleurs, Madame la Ministre a affirmé que 19 sites ont déjà été approuvés comme zones clés pour la biodiversité au Congo, mais plusieurs défis urgents sont encore à relever face à la perte de la biodiversité dû aux effets néfastes du changement climatique.

IMG_0141

La Ministre Soudan-Nonault a accordé une audience aux femmes de Mbama

Madame la Ministre, l’Elue de la circonscription de Mbama, #Arlette SOUDAN-NONAULT, a reçu le 19 mars 2024 à son cabinet de travail, 18 femmes en provenance de 27 villages et deux quartiers de sa circonscription électorale.

Ces femmes sont venues la réconforter de vive voix suite à la disparition de son père, le Vénérable Mwéne Jean-Pierre NONAULT, survenu en février 2024.

Touchée par cette marque d’affection, Madame la Ministre et Élue de Mbama a profité de cet instant de sororité pour leur partager les bonnes valeurs de leadership, d’éthique et de moralité qu’elle a acquise grâce aux orientations de son père et les a exhortés à contribuer efficacement à l’urbanisation et au développement de Mbama. Comme une bonne mère, cette rencontre ayant coïncidé avec le mois dit de la « Femme », Madame la Ministre a par la même occasion remis des pagnes à ces femmes vaillantes en guise de gratitude pour leur soutien multiforme pendant la période de deuil qu’elle a vécu.

7-circulaires

Loi portant gestion durable de l’environnement : 7 circulaires signées

Dans le cadre de l’application de la loi portant gestion durable de l’environnement nouvellement promulguée, sept(7) circulaires sont signées par Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette SOUDAN-NONAULT, notamment l’interdiction des nuisances sonores, la pollution de l’eau, l’atteinte contre la flore, les erosions dans les agglomérations et plusieurs autres domaines d’importance environnementales.

CIRCULAIRE N°0111 MEDDBC-CAB

Nuisances sonores

CIRCULAIRE N°0112 MEDDBC-CAB

Érosions hydriques dans les agglomérations

CIRCULAIRE N°0113 MEDDBC-CAB

Assainissement et inondation

CIRCULAIRE N°0114 MEDDBC-CAB

Interdiction de pollution amtosphérique

CIRCULAIRE N°0115 MEDDBC-CAB

Interdiction des atteintes contre la faune et la flore

CIRCULAIRE N°0116 MEDDBC-CAB

Interdiction de pollution des eaux

CIRCULAIRE N°0117 MEDDBC-CAB

Interdiction de circulation des véhicules polluants

meddbc_audience_11032024-05_fileminimizer_0

Environnement : un permis d’exploitation à Conkouati-Douli au menu d’une audience

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 11 mars à Brazzaville, avec Claire Bodonyi, ambassadeur de France en République du Congo ainsi qu’avec Giacomo Durazzo, ambassadeur de l’Union européenne (UE), au sujet de l’aire protégée Conkouati-Douli ainsi que sur les notions de souveraineté d’un Etat dans le cadre de la protection de ses forêts.

« Nous avons évoqué un sujet délicat concernant le parc Conkouati-Douli. Un décret pris récemment nous a amenés à nous interroger sur un permis d’exploration qui avait été donné dans ce parc au milieu d’une zone réservée. L’équipe Europe et particulièrement la France, dans le cadre de la participation de l’Agence française de développement, a accompagné les engagements du Congo dans sa volonté de protéger ses forêts », a déclaré Claire Bodonyi, ambassadeur de France Congo, au sortiir de l’audience.

Avec la ministre de  l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, les deux personnalités ont longuement échangé sur des sujets difficiles et essentielsa-t-elle indiqué. Ces échanges vont devoir continuer puisque la solution n’a pas encore été identifiée« Que ce soit en équipe France ou en équipe Europe, nous sommes encore là pour travailler avec les partenaires congolais pour trouver des solutions assez différentes à ces problématiques », a commenté l’ambassadeur de France en République du Congo. 

Au cours de l’audience, a poursuivi la diplomate française face aux journalistes, la ministre a fait une présentation sur l’ambition, la mission et l’organisation du ministère. Une présentation qui, selon elle, a mis à jour un certain nombre de manquements et de besoins de formation, d’éducation, de structuration et de définition de stratégies.

« Nous sommes venus en tant que partenaires associés de longues dates de ce ministère absolument transversal et essentiel dans les problématiques que traverse notre planète. Il était important de pouvoir l’écouter en équipe avec l’ambassadeur de l’UE pour savoir comment nous pouvons intervenir en fonction des besoins de notre partenaire », a conclu Claire Bodonyi.

Source : Adiac

img-20240312-wa0012_0

Environnement : les experts réfléchissent à la protection des tourbières du bassin du Congo

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a ouvert, le 12 mars à Brazzaville, un atelier portant sur la sécurisation des tourbières du bassin du Congo menacées par l’effet des changements climatiques.

L’atelier a réuni en virtuel et en présentiel les cadres et experts du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC) sur la thématique « Protéger la biodiversité, le carbone et les réserves d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée ».

L’objectif a été la compréhension partagée des évolutions du projet et des progrès réalisés, ainsi que des implications pour l’approche de la mise en œuvre et la contribution aux politiques et aux stratégies. Il visait la mise en œuvre du projet de l’état de la science, des connaissances et du contexte pour la conservation des tourbières dans le bassin du Congo ainsi que la consolidation des progrès et la mise à jour des hypothèses et des risques de ce projet.

Les cadres et experts réunis travailleront également pour la cartographie des synergies de mise en œuvre à travers les axes de travail et les partenaires pour renforcer la complémentarité ainsi que l’identification des accélérateurs ou leviers de la conservation des tourbières que le projet devrait exploiter pour obtenir des impacts transformateurs efficaces.

Invité à s’exprimer au cours du lancement des travaux de l’atelier, le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, a rappelé que l’ensemble des agences travaille avec les gouvernements, partenaires techniques et bailleurs de fonds ainsi que les acteurs de la société civile au niveau national et international pour promouvoir la gestion durable des écosystèmes forestiers et aquatiques.

Pour sécuriser les tourbières du bassin du Congo, a-t-il insisté, le système des Nations unies s’implique en vue de faire avancer le développement durable, renforcer la gouvernance environnementale, promouvoir et améliorer la conservation de la biodiversité et soutenir les efforts de lutte contre les changements climatiques.

Dans le cadre de l’Initiative internationale pour le climat, la République d’Allemagne, représentée par son ministère de l’Environnement, et le PNUE ont signé un accord de financement pour le projet « Protéger la biodiversité, le carbone et les réserves d’eau dans les tourbières du bassin du Congo ».

« Ce projet est coordonné par le PNUE, bénéficiaire de la subvention en collaboration avec la FAO, partenaire de mise en œuvre sous l’égide institutionnel des ministères de l’Environnement de la République du Congo et de la République démocratique du Congo. En 2018, les deux pays avaient signé un accord de coopération pour formaliser leurs engagements à protéger, conserver et gérer durablement les tourbières du bassin du Congo », a signifié Chris Mburu.

Le diplomate onusien a notifié l’engagement des communautés locales et autochtones pour garantir la résilience et œuvrer davantage avec les partenaires qui travaillent pour la protection des tourbières.  

Par ailleurs, l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper, s’est réjoui de l’avancement du projet de sécurisation des tourbières du bassin du Congo. Il a évoqué l’importance et le rôle de ces tourbières et la nécessité de les préserver.

« Les tourbières du bassin du Congo sont des écosystèmes extrêmement fragiles et sensibles, malheureusement touchées par les changements climatiques. Il est donc important de les protéger efficacement et durablement. Leur destruction accélérait inévitablement les changements climatiques », a argumenté le diplomate allemand.  

Les tourbières stockent le carbone et ralentissent l’effet de serre. L’ensemble de la tourbe accumulée sur la terre depuis des millénaires contient environ plusieurs centaines de gigatonnes de carbone, ce qui équivaut à plusieurs dizaines d’années d’émissions anthropiques de gaz à effet de serre.

« Je suggère d’étudier la possibilité de classer la zone des tourbières du bassin du Congo au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui renforcerait leur protection. On pourrait également envisager l’écotourisme. Il convient de suivre de près l’évolution de l’industrie minière, pétrolière et du secteur des infrastructures, car on entend souvent parler du projet de route reliant Epéna-Ouesso qui traverserait la zone des tourbières. Nous intéresserons d’autres partenaires à s’impliquer dans le projet de protection des tourbières », a déclaré le Dr Wolfgang Klapper.

Au Congo comme ailleurs dans le monde, les écosystèmes sont les fondations de l’existence mais ils sont confrontés à plusieurs menaces : déforestation, pollution, changement climatique et perte de biodiversité mettent en péril la santé de la planète et la survie de nombreuses espèces.

Pour sa part, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a soutenu que « le gouvernement de la République a la responsabilité de prendre de fortes mesures pour protéger nos écosystèmes. Cela signifie investir dans la conservation des habitats naturels, promouvoir des pratiques agricoles durables et adopter des politiques environnementales ambitieuses ».

Et d’ajouter : « Mais la protection de ces écosystèmes ne peut pas être réalisée uniquement par le gouvernement. Chacun de nous a un rôle à jouer. Que ce soit en réduisant notre empreinte écologique, en soutenant des initiatives de conservation au niveau local ou en plaidant en faveur de bonnes politiques environnementales. En définitive, nous pouvons tous contribuer à sauvegarder notre environnement pour les générations futures ».

Elle a soutenu que la préservation des tourbières joue plusieurs rôles allant de la régulation du climat à la protection de la biodiversité et au développement économique durable. « En préservant cet écosystème particulier, nous protégeons notre patrimoine naturel et maintenons la diversité biologique, ce qui peut avoir des avantages économiques, écologiques et culturels à long terme. En préservant les tourbières, nous assurons un approvisionnement continu en ressources naturelles essentielles pour notre population. Cette préservation s’inscrit dans une approche de développement durable en favorisant une utilisation judicieuse des ressources naturelles, tout en assurant à long terme le bien-être des communautés locales », a-t-elle conclu.

Source : Adiac

20240301_164835_fileminimizer

Journée africaine de l’environnement : le Congo dénonce l’injustice climatique

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a dénoncé, le 3 mars à Brazzaville, à l’occasion de la commémoration de la Journée africaine de l’environnement (JAE), l’injustice climatique dont l’Afrique est victime, et notifié la capacité de résilience du continent noir qui repose sur l’attachement ancestral de son peuple à la terre, à la nature et aux ressources nourricières.

Dans le message du gouvernement qu’elle a rendu public, la ministre a révélé que l’Afrique est responsable de 2 à 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre et plus grand absorbeur de gaz carbonique du monde. Le bassin du Congo, dont la zone des tourbières à cheval entre le Congo et la République démocratique du Congo capture à elle seule l’équivalent de vingt années d’émission de carbone des États-Unis d’Amérique, ne reçoit que beaucoup trop peu en échange.

Par ailleurs, Arlette Soudan-Nonault a déploré l’injustice climatique dont l’Afrique est victime. « L’Afrique, et plus particulièrement sa jeunesse, est de plus en plus consciente du stress multiforme causé par le réchauffement climatique, dont les inondations récurrentes qui affectent notre pays sont l’un des symptômes. (…) Une injustice que le chef de l’État, le président Denis Sassou N’Guesso, dénonce inlassablement avec courage lors des grands rendez-vous internationaux », a-t-elle relevé.     

Pour planifier le développement de l’Afrique, elle a rappelé l’agenda 2063 adopté il y a dix ans par l’Union africaine : le développement, l’éradication de la pauvreté et l’inclusion sociale qui reposent sur la capacité des Etats à assurer une croissance durable face aux risques climatiques et environnementaux de plus en plus menaçants.

Arlette Soudan-Nonault a argumenté sur la prise en charge par l’Afrique de son propre destin écologique et paraphrasé le président Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président en exercice de la Commission Climat du bassin du Congo, en ces termes : « Du Fonds bleu à la décennie mondiale de l’afforestation, en passant par le sommet des trois bassins…, cette terre d’Afrique est la nôtre et nul autre que nous-mêmes n’est en mesure de l’écouter, de la comprendre, de la soigner et de la protéger ».

Évoquant les effets climatiques dévastateurs et faisant le lien avec la vie quotidienne en Afrique, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Les inondations, les glissements de terrains, les érosions spectaculaires que nous avons vécus ces derniers mois sont un signe d’alarme. Ces situations sont appelées à se répéter et à s’intensifier d’année en année. Nous sommes, comme le reste de la planète, entrés dans une nouvelle ère où il nous faudra apprendre à vivre et à survivre avec les catastrophes climatiques et environnementales dues au réchauffement généralisé des températures ». 

Face aux dégâts causés par le climat, elle a assuré l’implication du gouvernement à la prévention, au riposte, au relèvement ainsi qu’à la planification du développement économique durable. La ministre a fait mention de la première loi d’orientation sur le développement durable qui a été conçue et adoptée en 2022, suivie en 2023 par la mise à jour de la loi portant gestion durable de l’environnement, en vue de doter le gouvernement des instruments juridiques et institutionnels nécessaires.

Egalement, Arlette Soudan-Nonault a rassuré son auditoire de la création de l’Agence nationale de l’environnement. Cette institution a pour objectif d’aider les territoires et les citoyens à mieux appréhender et maîtriser les effets concrets du changement climatique, ainsi que les risques de catastrophes naturelles, chimiques et industrielles.

Précisons que la JAE est aussi appelée Journée Wangari-Maathaï pour l’environnement en Afrique, du nom de la célèbre prix Nobel Kényane, pionnière du combat contre la déforestation et la pauvreté, initiatrice il y a quarante-cinq ans de la première initiative panafricaine globale dans le domaine de l’écologie, à savoir l’initiative « ceinture verte ». Le 3 mars est donc l’occasion de commémorer la JAE et rendre hommage à cette grande dame, qui fut nommée, sur proposition du président Denis Sassou N’Guesso, porte-parole pour les écosystèmes forestiers du bassin du Congo, mais aussi de perpétuer son combat et son inspiration en plaçant les jeunes et les femmes au cœur de la préservation des écosystèmes.

Source : Adiac

20240213_133423_fileminimizer

Environnement : le Congo et le CDN Partnership œuvrent à mobiliser des ressources financières

A l’approche de la tenue à Brazzaville d’une table ronde des bailleurs de fonds, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 13 février, avec une délégation de la CDN Partnership conduite par son directeur adjoint, le Dr Roméo Bertolini, sur la mise en œuvre du plan d’actions de la contribution nationale déterminée ainsi que sur la mobilisation des ressources techniques et financières.

Le NDC Partnership est un partenariat qui rassemble plus de deux cents membres dont plus de cent vingt pays développés et en développement, et plus de quatre-vingts institutions pour créer et mettre en œuvre une action climatique ambitieuse qui contribue à atteindre l’accord de Paris et les objectifs de développement durable. A l’issue de l’audience et face à la presse nationale, le directeur adjoint de cette institution internationale, le Dr Roméo Bertolini, a indiqué : « Nous sommes heureux d’appuyer le ministère pour mettre en œuvre son agenda climat au niveau national et favoriser la mobilisation des appuis de ressources techniques et financières pour les mesures d’atténuations ainsi que d’adaptations au Congo.  Depuis sa création en 2015, le partenariat a développé une méthodologie avec un certain nombre d’offres de services mises à disposition des Etats, entre autres, une assistance technique, le déploiement d’une expertise ou encore attirer des investissements sur la base des projets bien identifiés dans les secteurs des énergies renouvelables, la gestion de l’eau et autres ».

Par ailleurs, le NDC Partnership a pris un consultant pour accompagner le Congo dans la mise en œuvre du plan d’action de sa contribution nationale déterminée (CDN). L’institution va conduire également le pays dans le cadre de la recherche de financement auprès de l’Union internationale pour la conservation de la nature, de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, du Programme des Nations unies pour le développement, de la Banque mondiale et autres partenaires à l’occasion de la table ronde des bailleurs de fonds. 

Le NDC Partnership a été lancé lors de la COP 22 à Marrakech. Il œuvre pour la promotion d’une coopération efficace entre les pays membres. Notons que sans la contribution nationale déterminée, les Etats ne peuvent pas prendre les différents engagements par rapport au climat. C’est une obligation de l’accord de Paris que les Etats doivent le réviser tous les cinq ans. Le MEDDBC a informé la presse que le Congo a déjà révisé sa CDN et a même bénéficié des financements de l’Agence française de développement, dans le cadre du financement du plan d’actions de cette CDN. Ajoutons que la ministre de l’Environnement s’est entretenue aussi avec le président directeur générale de la société Marché Congo, entreprise évoluant dans le secteur des bâtiments et travaux publics, Castrol Nilsson De Souza, sur la mise en œuvre du projet de construction de la route reliant les sous-préfectures Etoumbi-Mbama.

Source : Adiac