L’Environnement et le Climat au cœur de la séance de travail entre la Ministre Soudan-Nonault et M. François BARATEAU, Ambassadeur de France au Congo

L’évaluation et les perspectives de coopération dans le domaine de l’Environnement et du Climat entre la République du Congo et la France, ont été au cœur de la séance de travail de la Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN-NONAULT avec Son Excellence Monsieur François BARATEAU, Ambassadeur de France au Congo, ce jeudi 28 janvier 2021.

Ces deux pays, cosignataires de l’Accord de Coopération et de la feuille de route dans les domaines précités, prévoient mettre en place un cadre de travail qui sera dirigé par la Ministre du Tourisme et l’Environnement en vue de relever les défis sur le plan de la conservation des écosystèmes fragiles du bassin du Congo et d’autres projets ambitieux de préservation de l’environnement conformément à la lettre d’intention signée entre le Président Congolais Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO et son homologue français le Président Emmanuel MACRON. L’ambassadeur de France, qui apprécie énormément la collaboration avec le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, grâce au dynamisme de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a réitéré le soutien de son pays dans la mise en œuvre de ces projets.

 

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a pris part au Pré-sommet de l’Action sur le Climat

Les 29 et 30 juin 2019, s’est tenu à Abu Dhabi au Émirats Arabes Unis, le Pré-Sommet de l’Action sur le Climat, auquel a pris part Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Ces assises ouvertes par Monsieur Antonio GUTURRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, se sont tenues en  prélude au Sommet qui aura lieu le 23 septembre 2019  à  New York en marge de la 74 ème Assemblée Générale des Nations Unies.
Cet événement a permis aux Ministres en charge de l’Environnement et des Forêts des pays membres de la  CEEAC de se retrouver autours d’une table ronde dans l’objectif d’adopter une position commune position qui sera présentée par les Chefs d’Etat de la sous-région au Sommet de New York.

CCBC: Travaux de la Commission d’évaluation des offres techniques et financières relatives à l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a présidé le lundi 28 mai 2018 à Rabat au Maroc, les travaux de la Commission d’évaluation des offres techniques et financières relatives à l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Ces travaux se sont déroulés en présence de Madame Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable du Royaume du Maroc et des représentants  des parties prenantes qui constituent cette commission d’évaluation, à savoir :

–        Le Ministère du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo ;

–        Le Secrétariat d’Etat chargé du Développement Durable du Maroc ;

–        Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Congo et Maroc) ;

–        La Commission des Forets de l’Afrique Centrale (COMIFAC) ;

–        Le Centre de Compétences en Changement Climatique (4C Maroc).

L’évaluation de ces offres techniques et financières fait suite à l’appel d’offres lancé le 02 avril dernier par le PNUD Maroc et de l’ouverture des offres qui s’est tenue le 4 mai 2018 à Rabat.

Allocution de Madame la Ministre, à l’occasion de la Célébration de la 25ème Journée Internationale sur la Diversité Biologique , le 22 mai 2018

Mesdames et Messieurs ;
Chers compatriotes ;
Le 22 mai de chaque année la communauté internationale célèbre la journée internationale sur la diversité biologique.

Cette année, le thème retenu est « Célébrer 25 ans d’action pour la biodiversité ».
En effet, l’année 2018 marque le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la convention sur la diversité biologique, laquelle avait été ouverte à la signature des pays le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement appelé aussi « Sommet de la Terre » et est entrée en vigueur le 29 décembre 1993.

Cette Convention poursuit 3 objectifs principaux :

  • La conservation de la diversité biologique ;
  •  L’utilisation durable des composantes de la diversité biologique ;
  •  Le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

La convention sur la diversité biologique est un cadre d’action sur la biodiversité, qui rassemble 193 Parties et permet aux différents acteurs impliqués dans la conservation des ressources naturelles, notamment les populations autochtones, les communautés locales de partager leur vision sur la gestion de ce patrimoine commun qu’est la biodiversité.
C’est pourquoi, l’adoption de cette convention à Rio, a traduit l’expression de la communauté internationale de travailler au maintien de l’équilibre écologique planétaire dans la perspective d’un développement durable.

De tous temps, les ressources biologiques ont été les piliers sur lesquels ont été bâties les civilisations. Les produits de la nature sont à la base des diverses activités telles l’agriculture, les cosmétiques, la pharmacopée, la construction et autres.

Depuis son entrée en vigueur plusieurs actions ont été menées dans le cadre de la convention, nous pouvons citer notamment :

  • l’élaboration d’orientations scientifiques pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité ;
  • l’entrée en vigueur du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques;
  • l’entrée en vigueur du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation;
  • l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de plans d’action nationaux pour protéger la diversité biologique.
  • la tenue tous les deux ans des Conférences des Parties.

Le Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique adopté en 2010 à Nagoya, constitue un cadre flexible pour l’établissement d’objectifs nationaux et régionaux, devant conduire à la réalisation des 20 objectifs, appelés Objectifs d’Aichi pour la biodiversité tout en encourageant la mise en œuvre cohérente et efficace des trois objectifs de la Convention.

La mise en œuvre des stratégies et plans permettra aux Parties et autres acteurs de « prendre des mesures efficaces et urgentes en vue de mettre un terme à l’appauvrissement de la diversité biologique, afin de s’assurer que, d’ici à 2020, les écosystèmes soient résilients et continuent de fournir des services essentiels, préservant ainsi la diversité de la vie sur Terre, et contribuant au bien-être humain et à l’élimination de la pauvreté. »

Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Le Congo, notre pays est Partie à la Convention sur la Diversité Biologique depuis le 30 octobre 1996. Il est aussi partie au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, au Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ainsi qu’au Protocole de Nagoya Kuala-Lumpur sur la responsabilité et la réparation des risques biotechnologiques.
A ce titre, plusieurs actions ont été entreprises en vue de traduire au niveau national les dispositions de ces accords multilatéraux relatives à la gestion durable de la diversité biologique. Il s’agit par exemple de :

  • La rédaction des stratégies, plans d’actions et rapports nationaux sur la biodiversité ;
  • L’élaboration de la stratégie nationale et le plan d’action sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ;
  • L’élaboration des projets de décrets réglementant l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Ce régime réglementaire sur les ressources génétiques complétera les dispositions de la loi N°003/91 du 23 Avril 1991 sur la protection de l’Environnement, en cours de révision.
  • L’élaboration du cadre national sur la prévention des risques biotechnologiques ;
  • La sensibilisation des acteurs de la recherche scientifique et technique, de la société civile, des représentants des populations autochtones, des tradipraticiens, des juristes ainsi que des administrations publiques sur le mécanisme d’accès et de partage juste et équitables des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques ;
  • La sensibilisation des acteurs impliqués dans la prévention des risques biotechnologiques ;

C’est l’occasion pour moi, au nom du Gouvernement d’exprimer notre gratitude aux différents partenaires qui ont bien voulu appuyer la réalisation des différentes activités pour le bien de la conservation de la biodiversité.
Beaucoup reste à faire, dans le cadre de la lutte contre l’érosion de la diversité biologique au niveau mondial en général et dans notre pays en particulier.
C’est le combat dans lequel est engagé le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, dans le cadre de la Commission Climat du Bassin du Congo qui vise la gestion durable des écosystèmes naturels en vue de contribuer à la préservation de l’Environnement au niveau mondial.

Mesdames et Messieurs,
Les liens entre la biodiversité et notre survie sur terre ne sont plus à démontrer. Elle interfère avec des fonctions écologiques essentielles.
L’interaction entre les différents éléments de la diversité biologique rend la planète habitable par toutes les espèces, y compris l’espèce humaine.
Après 25 ans de mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique et des textes y afférents, la biodiversité dans le monde est toujours en proie à plusieurs menaces, principalement la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, la pollution et l’introduction néfaste de plantes envahissantes et d’autres espèces toxiques.

Ensemble, nous sommes engagés à prendre des actions urgentes et décisives pour préserver et conserver les gènes, les espèces et les écosystèmes, en vue de la gestion et l’utilisation durables des ressources biologiques.

Je vous remercie.

 Arlette SOUDAN-NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Du 06 au 17 Novembre 2017 : la Conférence cadre des Nations Unies sur les CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La Ministre Arlette Soudan-Nonault, du Tourisme et de l’Environnement a animé le 06 septembre dernier, une conférence de presse sur les enjeux de la participation de la république du Congo à la 23ème Conférence des Parties (COP23) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui se tiendra à Bonn en Allemagne du 06 au 17 novembre prochain.

              A l’image des COP précédentes, la République du Congo, pays membre des Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), va participer à cette rencontre particulière dont les enjeux vont se focaliser sur l’accélération de l’opérationnalisation de l’Accord de Paris à travers des outils de la convention dont le Groupe de travail sur l’Accord de Paris (APA), l’Organe subsidiaire de Conseil Scientifique et technologique (SBSTA) ; l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties de l’Accord de Paris (CMA) et la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties sur l’Accord de Kyoto (CMP).

             L’opérationnalisation de l’Accord de Paris pour les Etats de la CEEAC dont le Congo concerne la mise en œuvre, entre autres, des Contribution Déterminées au niveau National (CDN), véritable plan d’investissement climat destiné à permettre au Congo d’apporter sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, ceci en vue du maintien l’augmentation de la température mondiale à au plus 2°C, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.

              Il revient au Congo, à l’image des autres Etats membres de la CEEAC, de développer, à partir de son plan d’investissement climat, un modèle économique sobre en carbone, appelé économie verte ou une économie visant son développement grâce à l’atteinte de l’équilibre entre la protection de l’environnement, notamment la lutte contre les changements climatiques et le développement économique, le développement des entreprises, la création d’emplois, la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations.

               C’est également, pour le Congo et les autres Etats membres de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est signataires du Mémorandum d’Accord pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), l’occasion de mettre en œuvre des projets/programmes à financer à partir du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale (FEVAC), du F2BC et d’autres mécanismes de la finance verte déjà opérationnels.

            Pour la République du Congo, la COP23 revêt également une grande importance par le fait qu’elle va permettre à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech, de présenter à la Communauté internationale les outils visant l’opérationnalisation de ladite Commission climat dont le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC).

                L’objectif de la conférence de presse vise, à deux mois de l’ouverture de laCOP23, à informer d’une part la presse internationale, sous régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnel de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Bassin du Congo dont Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes.

                D’autre part, il s’agit de communiquer sur la vision du Gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo. Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a aussi signifié que les enjeux de la COP23 sont aussi multisectoriels (politiques, économiques, sociaux, écologiques et bien d’autres).

                Toutefois, elle a précisé que la COP23 sera focalisée sur l’accélération del’Accord de Paris. C’est la vision souhaitée par le Président Denis Sassou  N’guesso, Président de la Commission Climat pour le Bassin du Congo.