Environnement : lancement de l’atelier national de révision des Contributions Déterminées au Niveau National.

En présence de Monsieur Maley Diop, Représentant Resident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a procédé ce lundi 30 novembre 2020, au lancement de l’atelier national de révision des Contributions Déterminées au Niveau National.

Ce processus s’inscrit dans le cadre des engagements pris par la République du Congo dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat et la lettre d’intention portant sur l’établissement d’un partenariat à long terme visant la réalisation du Plan d’Investissement de la Stratégie Nationale REDD+ dans le cadre de l’Initiative pour la Foret de l’Afrique Centrale(CAFI) signée en septembre 2019, par leurs Excellences Messieurs Denis SASSOU-N’GUESSO et Emmanuel MACRON, respectivement Présidents de la République du Congo et de la République Française.

Atelier de travail sur processus de révision du Plan National d’Action pour l’Environnement, avec la participation de Mme Soudan-Nonault

Lancé le 20 juin 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, le processus de révision du Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE), s’est poursuivi du 23 au 26 novembre 2020, par un atelier regroupant les cadres des départements transversaux, les experts, les universitaires et la société civile.

Pour s’enquérir de l’évolution de ces travaux, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement s’est entretenue, par visioconférence, avec l’ensemble des participants pour donner les orientations qui répondent aux attentes du Gouvernement en matière de préservation de l’environnement, en vue de l’adapter au contexte actuel comme le souhaite Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État. Rappelons que c’est sur ce Plan que repose la politique environnementale de notre pays depuis 1996.

Commission climat du bassin du Congo : la CEEAC entend accélérer le processus d’opérationnalisation

Le point a été abordé au cours d’un échange que le Dr Honoré Tabuna, commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural, a eu avec la ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, le 9 novembre.

L’échange entre les deux personnalités a porté sur les priorités et les attentes dans le rôle que devrait jouer cette commission sous-régionale, pour accélérer le processus d’opérationnalisation de la commission climat du bassin du Congo et son instrument financier le Fonds bleu, les mécanismes de redynamisation du Fonds pour l’économie vert en Afrique centrale, ainsi que la problématique sur les tourbières du bassin du Congo. L’accompagnement de la CEEAC dans la mise en œuvre du cadre de seinday sur les risques de catastrophes a été également au cœur de cet entretien.

S’exprimant à sa sortie d’audience, le Dr Honoré Tabuna a souligné qu’avec « l’Accord de Paris », ils sont rentrés dans cette nouvelle révolution qui amène vers l’utilisation des énergies renouvelables. D’où, avoir une économie qui produit moins des CO2 est une très bonne chose, parce que le CO2 est responsable du réchauffement de la planète.

Quant à la confiance que les onze chefs d’État de la CEEAC ont placée en lui, le Dr Honoré Tabuna pense que cette charge est encore plus lourde à porter parce que le président en exercice pour le démarrage de cette commission est le chef d’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. C’est lui qui va porter toute la commission en tant que président de la République pour au moins une année, à compter du 27 décembre 2020.

Quant à la protection de l’environnement et l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le bassin du Congo, le Dr Honoré Tabuna dit que c’est depuis Rio en 1992 que tous les États membres du système des Nations unies ont pris des engagements pour faire ce qu’ils appellent maintenant développement durable ; un développement qui va s’appuyer sur trois piliers, le pilier écologique (l’environnement) ; le pilier économique et le pilier social…

Source: adiac-congo.cg

Révision de la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) : La Ministre SOUDAN-NONAULT fait un point d’étape avec l’équipe technique

Recrutée pour une période de quatre (4) mois, dans l’objectif de réviser la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) de la République du Congo, l’équipe technique composée de trois (03) consultants, a été reçue, ce 11 novembre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, afin de faire le point d’étape de ce processus coordonné par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement en partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).

Cette révision des CDN de la République du Congo qui est à la phase de revue documentaire et de consultation sectorielle, a été lancée pour respecter les engagements pris par la République du Congo, sous l’égide du Président Denis SASSOU-N’GUESSO, dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat et la lettre d’intention portant sur l’établissement d’un partenariat à long terme visant la réalisation du Plan d’Investissement de la Stratégie Nationale REDD+ dans le cadre de l’Initiative pour la Foret de l’Afrique Centrale(CAFI) signée en septembre 2019, par les Chefs d’Etat du Congo et de la France.
George Claver BOUNDZANGA, Averti Suspense IFO et Ayité-Lo N. AJAVON, respectivement, Coordonnateur, Consultant chargé à la composante Atténuation, Consultant chargé à la composante Adaptation, sont des experts qui composent cette équipe technique.

LA CEEAC POURSUIT LES EFFORTS DE PRÉSERVATION DU BASSIN DU CONGO

Source : vox.cg

Le commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Honoré Tabuna a indiqué le 9 novembre à Brazzaville au ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault qu’il poursuivra les efforts entrepris par les différents pays pour lutter contre la déforestation, et préserver les forêts du Bassin du Congo.

« Parmi les trois bassins forestiers tropicaux du monde, le bassin du Congo connaît un taux très faible de déforestation. Ce qui veut dire que les Etats et la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), qui est instrument technique de la CEEAC, ont fait beaucoup d’efforts pour arriver à ce niveau. Il faut donc continuer la promotion pour préserver cette avancée », a dit Honoré Tabuna lors de sa rencontre avec Arlette Soudan Nonault.

Pour lui, il faut aussi poursuivre dans la promotion et le développement des activités dans lesquelles les Etats se sont déjà engagés dans le fonds bleu pour le bassin du Congo. « Il s’agit de voir comment l’économie bleue peut créer de la richesse pour que ce secteur contribue à la croissance des Etats. C’est pour quoi nous avons lancé ce fonds », a indiqué Honoré Tabuna.

Honoré Tabuna a fait savoir que pour que cette promotion soit permanente et réelle, il faudra privilégier le développement socioéconomique avec le développement de l’économie verte. «Il ne faut plus faire de l’agriculture sur brûlis, mais de l’agriculture qui permet de gagner de l’argent, qui créé des emplois et qui protège aussi l’environnement », a-t-il poursuivi.

Honoré Tabuna a été nommé Commissaire à l’environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural le 30 juillet 2020 à l’issu de la 17e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC).

 

Environnement : le forum mondial sur les paysages tenu par visioconférence

Organisé par le Programme des Nations unies pour l’environnement, le Forum mondial sur les paysages, qui s’est déroulé par visioconférence le 28 octobre, a connu la participation de la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, représentant la République du Congo.

Le  forum mondial sur les paysages,  a porté sur le thème : « Les tourbières : une superbe solution basée sur la nature, un foyer et un refuge pour une biodiversité unique et menacée ». La représentante du Congo à cette rencontre a présenté à ses interlocuteurs les caractéristiques des vastes tourbières du bassin du Congo, que partage la République avec son voisin la RDC. Indiquant toutefois que le thème de ce forum interpelle à plus d’un titre à l’heure où les solutions basées sur la nature ont été identifiées comme un moyen efficace pour lutter contre les changements climatiques dans la perspective de l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le Climat. «… les tourbières de la Cuvette centrale du Bassin du Congo ont été mises en évidence grâce aux travaux de recherches du professeur Simon Lewis de l’Université de Leeds, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature en 2017 », a déclaré la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Ces recherches, poursuit-elle, ont révélé l’existence dans le département de la Cuvette de tourbières s’étendant à ce jour sur 145 500 km2 et qui séquestrent près de 30 milliards de tonne de carbone. Ce chiffre représente environ 3 ans d’émission de CO2 de toute la planète. La découverte des tourbières au cœur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie, place la République du Congo, devant un double défi, celui de participer activement à la préservation des 228 millions d’hectares des forêts du bassin, mais également à la gestion durable de cette véritable bombe à retardement que représentent ces tourbières.

« Il parait en effet aujourd’hui évident que nous pouvons sérieusement compromettre l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat si cet énorme puits de carbone n’est pas géré de manière durable. La République du Congo a pris très tôt la mesure de cette responsabilité historique et s’est lancée dans plusieurs initiatives pour une gestion durable de cet écosystème particulier et fragile, qui abrite une biodiversité riche et variée », a-t-elle précisé.

Les initiatives de conservation et de préservation de cet écosystème fragile mises en place par le gouvernement congolais, sous l’égide du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, ont été également abordées par la ministre coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo lors de sa communication. Avant de rappeler la tenue dans la capitale congolaise en mars 2018 de la troisième réunion des Partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières, à l’issue de laquelle a été signée « La déclaration de Brazzaville » entre la République du Congo, la République démocratique du Congo et l’Indonésie pour une gestion durable des tourbières…

La représentante du Congo à ce forum a rappelé aussi que la lutte contre les changements climatiques est un combat mondial qui ne se gagnera pas sans une gestion durable des tourbières, leur préservation faisant partie intégrante des solutions basées sur la nature. « C’est pourquoi nous avons convenu avec le Fonds Vert pour le climat, le Fonds mondial pour l’environnement et le Fonds Bleu pour le bassin du Congo, de syndiquer ces fonds pour gérer durablement nos tourbières. Cette annonce sera faite solennellement à l’occasion du One Planet Summit qui se tiendra le 11 janvier 2021 à Marseille en France… », a-t-elle déclaré, précisant que la catastrophe que pourrait engendrer leur destruction aurait pour la planète tout entière des conséquences incalculables.

Source : adiac-congo.com

La Ministre Soudan-Nonault a reçu en audience M Richard Amalvy, nouveau Directeur Général de la Fondation Brazzaville

Monsieur Richard Amalvy, nouveau Directeur Général de la Fondation Brazzaville, a été reçu ce 28 octobre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo dont l’instrument financier est le Fonds Bleu.

Cet entretien entre les deux personnalités à d’une part, porté sur la présentation à Madame la Ministre des civilités par le nouveau Directeur, et d’autres part, permis de survoler les avancées sur l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Signalant, que la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques  font parties des actions menées par cette fondation.

Biodiversité : Mbomo et le parc national d’Odzala-Kokoua en plein essor

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a séjourné du 23 au 24 octobre à Mbomo dans le département de la Cuvette-ouest, en vue de suivre les activités du projet de développement de l’écotourisme dans le parc national d’Odzala-kokoua.

La visite de travail de la ministre a débuté par une rencontre citoyenne avec la population, les notables et chefs de quartier du district de Mbomo, puis ensuite avec les partenaires d’Odzala, à savoir African Park et Congo Conservation company (CCC). Mbomo est le berceau d’un environnement écologiquement naturel et d’un site touristique nationalement et mondialement en plein essor. Le développement du district de Mbomo en particulier et celui de la Cuvette ouest en général, sont étroitement liés à la gestion durable de ses écosystèmes, condition préalable à l’épanouissement de l’écotourisme en vue de la diversification de l’économie nationale

 

Prenant la parole sur demande de la ministre pour aborder les problèmes qui se posent entre la population et le partenaire principal qui est le Parc national d’Odzala Kokoua, le sous-préfet de Mbomo, Paul Obambi Dzion, les a résumés en trois points. Il s’agit, entre autres, de la non-rétrocession des 0,5% issus du budget touristique annuel par leur partenaire ; l’insuffisance des puits, la communauté rurale de Mbomo n’ayant qu’un puit. Le souhait serait d’obtenir au moins deux ou trois puits. Puis le licenciement de vingt-deux travailleurs sur cinquante-cinq à cause de la Covid-19. Sur ce point, la sous-préfecture a constitué un dossier crédible qui engage les jeunes. A la fin de la pandémie, les vingt-deux travailleurs reprendront le service.

S’adressant à la population de Mbomo, la ministre a précisé qu’elle est venue parler du tourisme responsable et durable, et également de l’environnement. Elle a évoqué la relation entre ces grands pachydermes qu’on appelle les éléphants, donc de la faune, et également de la flore. Sans cette biodiversité, on ne peut parler d’économie du tourisme. « Le développement durable c’est l’environnement, le social et l’économie. Et sans l’humain au centre pour réguler, pour protéger, pour conserver, nous ne pourrons pas y arriver. Donc, nous devons trouver comment concilier cet atout que nous avons, ce patrimoine naturel que nous avons la chance d’avoir ici dans le district de Mbomo avec la gestion de ce grand parc d’Odzala, de toutes les activités économiques qui sont des alternatives économiques… », a souligné la ministre.

La population de Mbomo souhaite tirer profit de ses richesses naturelles. 

Au cours des échanges, la population de Mbomo a déploré le fait qu’une société exploitant de l’or ait détruit la biodiversité, entrainant ainsi la maladie de grattage de la peau appelée communément « Kwaka zoka ». De même, le problème de la cohabitation pénible avec les éléphants qui ravagent les champs de manioc, rentrant même dans le village a été évoqué.

Le tourisme étant le moteur du développement, la population rurale de Mbomo dit ne pas en tirer profit. Aussi, lorsqu’il y a recrutement au parc national d’Odzala-kokoua, les places sont offertes à ceux venus d’ailleurs au détriment des riverains. Les quelques rares qui travaillent au parc ne bénéficient d’aucune promotion en dépit du nombre d’années passées.

Répondant aux populations, la ministre a expliqué qu’en ce qui concerne le reversement du pourcentage de 0,5%, elle travaille énormément là-dessus. En effet, African Park semble verser les 0,5% à Odzala qui devrait les rétrocéder à la communauté au travers des mécanismes mis en place sur le plan institutionnel. A ce sujet, la ministre a indiqué qu’Odzala ne peut pas gérer les fonds d’African Park pour les communautés. Ce n’est pas possible. African Park doit donner ses 0,5% et Odzala autant. Ce sont deux entités différentes. African Park veille sur la biodiversité, alors qu’Odzala à la double casquette, il gère la biodiversité et fait de l’écotourisme. A cet effet, la ministre leur a donné deux mois pour respecter les textes en vigueur, en ce qui concerne le pourcentage de 0,5% de la gestion communautaire.

 

Quant au conflit « Homme- Eléphant », de même que l’exploitation de l’or dans le non-respect de l’environnement, la ministre a déclaré qu’il y a des séances de travail pour tous ces problèmes, dédommagement et autres.

 

Notons que le parc d’Odzala est l’un des plus vieux parcs d’Afrique centrale et même du continent africain. Il a été créé en 1935 à l’initiative d’un administrateur de l’Afrique équatoriale française (AEF). Initialement le parc ne mesurait que 1200 km² et s’appelait parc national d’Odzala. Ce n’est qu’en 2001 qu’il a été étendu au niveau du nord et a intégré la région regorgeant la rivière kokoua, et est devenu le parc national d’Odzala kokoua. Sa taille actuelle est de 13546km².

 

Source : adiacongo.com

Podcast de VA Tourism en exclusivité avec Mme Arlette Soudan-Nonault

Source : thetourismpodcast.podbean.com

L’épisode d’aujourd’hui est le premier de notre série d’entretiens en français et notre présentateur invité Franck Olivier Kra échangera avec Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo.

Elle nous fait le point sur la relance du tourisme dans ce pays d’Afrique centrale et donne son avis sur l’approche de l’OMT pour réactiver le tourisme en pleine pandémie du coronavirus.

41e Journée mondiale du tourisme : le Congo engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir

Le 27 septembre de chaque année, l’humanité entière célèbre la journée mondiale du tourisme. A cette occasion, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a délivré un message dans le quel elle dévoile l’engagement du Congo à  faire du tourisme un secteur d’avenir. 

La célébration de cette journée vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance du tourisme et de ses valeurs socioculturelles, économiques et environnementales, a déclaré la ministre, d’entrée de jeu.

La quarante-et-unième journée mondiale du tourisme, édition 2020, en dépit du contexte difficile imposé par le Covid-19, est célébrée sur le thème : « Le tourisme et le développement rural ». Un thème révélateur de l’importance que revêt, le tourisme dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Le secteur touristique, a indiqué la ministre de tutelle, constitue une source de revenus et un puissant outil de création d’emplois en milieu rural à forte activité touristique. Il est une force motrice de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté. Le tourisme peut être une alternative partielle aux emplois dans l’agriculture et l’industrie.

Le tourisme rural prend de plus en plus d’ampleur dans la majorité des pays de par son lien avec la nature, qui implique la notion de tourisme vert, aujourd’hui à la mode. A côté du tourisme balnéaire, le tourisme rural séduit de plus en plus de familles et d’amateurs de vacances simples et faciles, liant nature, culture, détente, santé et retour aux sources. Ainsi, depuis quelques années, le tourisme rural semble représenter une réelle opportunité de diversification des revenus, a-t-elle souligné.

La ministre s’est également interrogée sur comment les paysans peuvent s’intégrer dans le développement de ce tourisme ; comment les accompagner dans cette démarche. A propos, elle pense que le gouvernement de la République, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable du tourisme et du plan national de développement 2018-2022, fait une place de choix au développement de l’écotourisme et du tourisme communautaire. C’est dans ce contexte qu’il ne cesse de multiplier des initiatives avec les partenaires au développement afin de soutenir la création des entreprises touristiques en milieu urbain et rural.

« Notre activité touristique est actuellement axée sur le tourisme d’affaires et de congrès. Au vu de la prise d’ampleur de ces formes de tourisme et de la méconnaissance du tourisme rural par un grand public, il apparaît donc nécessaire d’une part de sensibiliser l’opinion publique à l’importance du tourisme rural et de soutenir les différentes initiatives des communautés locales d’autre part. Cette approche ne peut que bénéficier à la population rurale grâce aux prestations de service fourni aux touristes ou à la création de petites entreprises communautaires. Le tourisme rural aide à corriger le déséquilibre interdépartemental et à freiner le dépeuplement des régions où s’exerce cette activité », a déclaré la ministre Arlette Soudan- Nonault.

Poursuivant la déclaration, la ministre a fait savoir que dans de nombreux pays émergents, le tourisme représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et, pour certains de ces pays, la principale source d’épargne en devises étrangères. Ainsi, le tourisme est une activité qui met en contact le producteur avec le consommateur. L’interaction entre les touristes et les communautés locales peut fournir des bénéfices intangibles et pratiques. Les valeurs culturelles, environnementales et économiques favorisent la prise de conscience croissante des enjeux dans la stimulation des investissements locaux en matière d’infrastructure.

Arlette Soudan-Nonault, a rappelé dans sa déclaration que le tourisme est considéré comme l’une des sources majeures de revenus au niveau mondial. L’industrie touristique offre plusieurs possibilités d’emplois directs, indirects et induits dans les milieux ruraux. Elle constitue donc un puissant outil d’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde. Le Congo s’est engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir. C’est pour cette raison qu’il a abritée, le 14 février 2019, à Brazzaville, la première édition de la Caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable.

Le tourisme est un efficace catalyseur de développement et de croissance nationale, a souligné la ministre. C’est ainsi que, conscient de cette importance, le gouvernement de la République œuvre pour la politique de développement d’un tourisme planifié à forte contribution à la réalisation des objectifs de diversification économique du pays. « Industrialiser le pays par la structuration locale du tourisme c’est lutter contre le chômage, consolider et pérenniser la croissance économique inclusive. Tel est l’un des défis de « la Marche vers le Développement », projet de société du président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso », a déclaré la ministre.

Fervent défenseur de la destination Green-Congo, la ministre a soutenu que « c’est dans cette optique que nous devons accorder une attention soutenue au développement responsable et durable du tourisme par des investissements multiformes allant de la construction des infrastructures dans et autour des aires protégées, à la mise en valeur des sites méconnus, et cela dans l’intérêt prioritaire des populations riveraines. C’est ici plus que jamais l’occasion de le redire : le tourisme est un pétrole qui ne tarit jamais. A nous de savoir l’exploiter »

Source: adiac-congo